Nous développons odiparcil pour le traitement de plusieurs sous-types de MPS, un groupe de maladies génétiques évolutives rares qui apparaissent dès le plus jeune âge.


Odiparcil est une petite molécule orale qui a le potentiel de réduire l’accumulation de sulfates de chondroïtine (CS) et de sulfates de dermatane (DS) dans les lysosomes des patients atteints de certains sous-types de MPS.

Odiparcil agit en modifiant la façon dont les DS et les CS sont synthétisés, facilitant ainsi la production de glycosaminoglycanes (GAGs) solubles de DS et de CS, qui peuvent être excrétées dans l’urine, plutôt que s’accumuler dans les cellules.

Nous pensons que le mécanisme d’action d’odiparcil est pertinent pour différents tissus dans lesquels les GAG s’accumulent et pour lesquels la thérapie enzymatique de substitution (TES), la norme de soins actuelle, a une efficacité limitée. Contrairement au TES, odiparcil est une petite molécule qui se distribue largement dans l’organisme, même dans les tissus faiblement vascularisés ou protégés par une barrière. Nous pensons que le mécanisme d’action d’odiparcil pourrait être efficace chez les patients atteints de MPS I, II, IVa, VI et VII.

Odiparcil dans la Mucopolysaccharidose de Type VI (MPS VI)

Dans le modèle de souris mutantes à l’arylsulfatase B, représentatif de la mucopolysaccharidose de type VI (MPS VI), odiparcil a montré une augmentation des taux urinaires de GAG de manière proportionnelle à la dose.

Par ailleurs, les taux de GAG étaient systématiquement réduits dans les tissus et les organes touchés chez l’homme. Plus précisément, odiparcil a permis de réduire l’accumulation de GAG dans la cornée, de restaurer la structure cornéenne, de réduire l’accumulation de GAG dans les cartilages et d’améliorer la mobilité. Ces effets observés sont d’autant plus importants que ces organes sont touchés chez les patients atteints par la MPS VI et que l’efficacité du traitement actuel est faible ou nulle.

En outre, les données de distribution et d’exposition obtenues chez la souris et le rat indiquent que les taux d’odiparcil atteints dans le cœur, les os, les cartilages et les yeux sont suffisants pour réduire les concentrations intracellulaires de GAG.

En savoir plus sur MPS

Données précliniques de sécurité in vivo d’odiparcil

La dose d’odiparcil pharmacologiquement active observée dans le modèle animal décrit dans la section ci-dessus correspond à une concentration in vitro qui conduit à une réduction des taux intracellulaires de GAG mais pas à leur disparition complète.

Par conséquent, la dose pharmacologiquement active observée conduit à une exposition comme étant sans danger dans des études de toxicologie précliniques in vivo chez la souris, le rat et le singe (jusqu’à 52 semaines). Cette dose a aussi été démontrée comme étant sans danger chez des personnes adultes dans le cadre d’études cliniques (environ 1800 volontaires en bonne santé et patients exposés pendant jusqu’à 16 semaines).